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Activités passées et articles de presse


Article du 14 juin 1996 ("Le Paysan d'Auvergne")

LES MOULINS D'AUVERGNE OUVRENT LEUR PORTES

Tourne, tourne, petit moulin...

l'initiative de l'Association régionale des amis des moulins d'Auvergne, une vingtaine de moulins de notre région accueilleront le public, dimanche 16 juin. Une excellente occasion pour découvrir ce riche patrimoine qu'une poignée de passionnés s'efforce de réhabiliter et valoriser.

 

La roue tourne... il y avait 100 000 moulins en France en l'an 1000, il en restera guère plus d'un millier en l'an 2000. Si les roues à aubes ont peu à peu disparu de notre paysage, il reste une poignée d'amoureux de vieilles pierres pour s'acharner à réhabiliter les quelques moulins qui ont résisté au temps et au pillage.

C'est ainsi qu'en Auvergne, une "Association régionale des amis des moulins" s'est créée en 1993 pour la sauvegarde, la restauration et la mise en valeur des moulins et des savoir-faire des meuniers. Elle compte quelque 70 adhérents, propriétaires de moulins pour la plupart mais aussi meuniers professionnels.

Après un premier recensement du patrimoine molinologique existant dans notre région, elle se propose de le faire mieux connaître au public en organisant, dimanche 16 juin, une "Journée des moulins". A vent ou à eau, destinés à moudre du grain, scier du bois, faire de l'huile ou de la pâte à papier, une vingtaine de moulins auvergnats, dont treize dans le Puy de Dôme dévoileront ce jour-là leurs secrets et l'ingéniosité de leurs mécanismes.

"C'est la deuxième année que nous organisons une telle journée, explique Jean-Luc Burel, président de l'association et propriétaire du superbe moulin des Desniers, à Charbonnières-les-Vieilles. L'an dernier, près de 2000 visiteurs ont visité une douzaine de moulins. Nous en avons accueilli 300 au seul moulin des Desniers".

Mais l'action de l'Association régionale des amis des moulins d'Auvergne ne se limite pas à cette journée "Portes ouvertes". Pas plus d'ailleurs qu'à un regard nostalgique sur le "bon vieux temps", même s'il est bien de restituer sa mémoire à la collectivité, pour que les gens puissent retrouver leurs racines.  "Nous nous plaçons dans une dynamique de développement économique pour la région à travers la valorisation touristique de ce patrimoine", répète Jean-Luc Burel. Nous avons en projet une "Route des moulins". Il existe beaucoup de circuits des moulins en France, pas en Auvergne. Nous avons commencé à y travailler avec le Smad des Combrailles."

"Certes, reconnaît le responsable de l'Association, il serait déraisonnable de vouloir sauver des ruines embroussaillées, mais des projets réalistes de restauration-valorisation doivent pouvoir s'envisager". D'autant qu'un moulin restauré contribue à la protection de l'environnement: non seulement le bien écrite les crues mais l'eau, après s'être oxygénée dans la chute, est restituée en meilleur état qu'elle n'est arrivée...       B.N


01/05/2019
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Rassemblement de voitures anciennes le 30 mars 2019

 



31/03/2019
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9 juillet 1998 (article de "La Montagne")

PARTENARIAT

Le moulin des Desniers touche le coeur des Aciéries

Grâce à un partenariat entre les Aciéries Aubert et Duval, les Amis des Moulins et le SMADC, le moulin des Desniers s'est vu doter d'une pièce de fonderie unique, un engrenage d'entrainement fait sur mesure, qui va lui permettre de continuer à couler des jours heureux à l'abri des Combrailles.

 

C'est en quelque sorte l'histoire d'un industriel sensible depuis toujours patrimoine qui l'entoure et d'un kinésithérapeute, passionné de moulins en général, et plus particulièrement du sien, celui des Desniers, situé à Charbonnières-les-Vieilles.

De cette rencontre inattendue est née une pièce de fonderie, une roue dentée en fonte qui, voici quelques jours, a été reliée directement à la roue à aube du célèbre moulin, entraînée par les eaux sauvages du lac de Tazenat.

Calculée pour développer l'énergie adéquate et faire tourner un générateur de basse tension, cette pièce va permettre à Jean-Luc Burel, qui ne manque jamais une occasion de faire partager sa passion, de montrer aux visiteurs (*) comment on peut produire de l'électricité à partir d'un moulin.

 

"UN ACTE DE SAUVEGARDE"

"Dès que la demande de fabrication d'une pièce de fonderie nous est parvenue, nous n'avons pas hésité un seul instant à répondre favorablement.

 

Ce partenariat avec le moulin des Desniers prouve que l'industrie peut apporter sa contribution à la sauvegarde du patrimoine rural" a expliqué Maurice Sardier, directeur du site Aubert et Duval des Accises, une entreprise d'ordinaire occupée à fournir une clientèle internationale, parmi laquelle Boeing, Airbus ou Ariane 5.

Permettre au moulin des Desniers de retrouver une activitédevait donc s'inscrire, pour les Aciéries, comme un nouveau challenge, très différent des précédents.

 

Une passion qui gagnait aussi le personnel, l'équipe de huit personnes chargée de la réalisation de la pièce.

Une aubaine pour Jean-Luc Burel qui, s'il avait besoin d'une pièce résistante et possédait à deux pas de son moulin la solution idéale, n'avait osé rêver à la concrétisation de la rencontre.

Pourtant, convaincu par un de ses amis, retraité du bureau d'étude d'Aubert et Duval, qui lui dessinait même les plans, et présenté par Alain Escure, président du SMADC, il s'était enhardi à pousser la porte du géant de l'acier.

 

"Nous sommes en présence d'un partenariat exemplaire entre une entreprise industrielle d'envergure internationale emblématique des Combrailles et une association locale préoccupée par la mise en valeur du patrimoine historique et culturel", devait reconnaitre, lors de l'inauguration officielle, le président du SMADC.

"Dans cette opération, le SMADC a été amené, un peu par hasard, à apporter une contribution, somme toute modeste, une simple mise en relation entre M. Burel et le service fonderie des Aciéries: l'intervention de Philippe Bigard, chargé de communication, et l'accord du directeur, Maurice Sardier, ont été ensuite décisifs pour la réussite de cette opération".

La pièce - 16 dents, 35 kg et 310 mm de diamètre - est donc unique, sortie d'un moule spécialement fabriqué pour la fondre. Une réalisation qui aura demandé entre quatre et cinq mois de travail, de l'étude jusqu'à la mise en place, et devrait procurer des mois et des années de plaisir aux visiteurs d'un moulin ancestral qui a encore de belles histoires à raconter. Foi de meunier !

 

(*) Jean-Luc Burel, organise des visites du moulin des Desniers, de 15heures à 19 heures, tous les week-ends de l'année, et tous les jours du mois d'août. Renseignements: 04.73.63.73.89 

Pièce d'engrenage Acieries photo article de La montagne 9 juillet 1998.gif

Le moulin des Desniers et sa belle roue à aube vont retrouver une autre de leur activité: la fourniture d'électricité


03/01/2019
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3 juillet 1998 (article du "SEMEUR HEBDO")

Le moulin des Desniers

Haute technologie pour le patrimoine

Pièce d'engrenage Acieries photo 1 article du  

Jean-Luc Burel, président des Amis du moulin des Desniers et Maurice Sardier, directeur des acieries Aubert et Duval, ont inauguré, jeudi 25 juin, au Moulin des Desniers, à côté de Charbonnières-les-Vieilles, une pièce de fonderie unique, élaborée par les ateliers de l'Acierie des Ancizes, afin d'assurer le bon fonctionnement de l'antique moulin.

 

Ils ont expliqué les raison de leur engagement réciproque dans ce partenariat exemplaire, entre une entreprise industrielle d'envergure internationale emblématique des Combrailles et une association locale préoccupée par la mise en valeur du patrimoine, historique et culturel, le moulin des Desniers.

 

Entre l'usine Aubert et Duval, résolument tournée vers le futur et ce très vieux moulin au mécanisme archaïque, qu'y-a-t-il de commun, au juste ?

Rien moins sans doute que l'histoire de l'industrie, puisque les textes anciens évoquant les moulins et les meuniers parlent d'usine et d'usiniers, témoignant ainsi que ces antiques machines bâties au fil de l'eau sont les ancêtres incontournables des pôles industriels de haut niveau de l'an 2000.

 

Ce patrimoine de proximité, promis à la ruine, avait déjà reçu une aide de l'Union européenne pour sa restauration. Cette pièce manquante unique, servant en particulier à produire de l'électricité avec la roue à aubes du moulin baignée par les eaux pures du gour de Tazenat, c'est en quelque sorte aussi "un supplément d'âme au moulin et à l'esprit citoyen de notre société..." a conclu M. Sardier.

 

Une petite note sentimentale pour le directeur d'Aubert et Duval dont le père était originaire de La Roche, commune de Manzat.

Peut-être aussi le début vers un nouveau rêve: refaire de la farine de meule... En tous cas, beaucoup de projets en tête autour du gîte existant... Un petit coin de paradis dans un petit coin des Combrailles.

 

Visite de 15h à 19h, tous les week-ends de l'année, tous les jours du mois d'août.

Le moulin des Desniers est membre adhérent de l'association régionale des Amis des moulins d'Auvergne.

 

 

Pièce d'engrenage Acieries photo 2 article du


02/01/2019
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Un moulin de la Morge retrouve sa roue (article de "La Montagne" juillet 1993)

Tradition

 

Un moulin de la Morge retrouve sa roue

 

L’association régionale des Amis des moulins d’Auvergne a été fondée, voici quelques mois, à Charbonnières-les-Vieilles. Son président, Jean-Luc Burel, propriétaire d’un ancien moulin dans la haute vallée de la Morge, vient de donner l’exemple en dotant à nouveau ce bâtiment de sa roue à aubes.

 

La nouvelle roue du moulin (photo article La montagne juillet 1993).gif

 

Figurant déjà sur le cadastre de 1830 le moulin que possède Jean-Luc Burel, président de l’ARAMA, a fonctionné jusqu’au milieu de ce siècle, et produit seigle et farine panifiable grâce à la force de l’eau provenant d’une dérivation d’un ruisseau affluent de la Morge. Depuis lors délaissé, il a retrouvé, lundi après-midi, la grande roue à aubes qui le flanquait, comme beaucoup de ses frères de la vallée et du bassin de la haute Morge, étudiés tout récemment par l’historien Ernest Monpied, président du SIET Brayauds et Combrailles (1).

 

A partir des plans dressés d’après ce qui restait de l’ancienne roue, des entreprises locales ont reconstitué la roue à aubes et l’ont calée précautionneusement. La remise en eau du bief sera effectuée cet automne pour laisser le temps à la terre qui le borde de se tasser. Ainsi, ce vieux moulin pourra progressivement se remettre à tourner, comme autrefois.

 

Pour Jean-Luc Burel, passionné des moulins et président fondateur de l’association régionale des Amis ds moulins d’Auvergne, affiliée depuis sa création, en décembre dernier, à la Fédération française des amis des moulins, cette restauration doit avoir valeur d’exemple pour que tous ceux qui possèdent un élément du patrimoine traditionnel hydraulique contribuent à sa survie.

 

La chose n’est pas aisée, car l’opération, menée par Jean-Luc Burel, représente un coût de 200000 F, subventionné à 30% par la CEE dans le cadre du plan FEOGA. C’est l’une des raisons qui l’a amené à créer l’ARAMA, dont le siège est fixé à la mairie de Charbonnières-les-Vieilles. 

 

Forte d’une cinquantaine de membres, venant de l’ensemble de la région d’Auvergne, l’association a notamment pour but de fournir des conseils techniques, financiers ou juridiques sur le patrimoine hydraulique.

 

Sa prochaine assemblée générale, devrait avoir lieu en fin d’année mais son président peut être joint au 73.63.73.89.

 

(1) Ernest Monpied vient de publier un numéro spécial de la revue « Brayauds et Combrailles », intitulé « Moulins et hydrauliques de la Morge»


01/01/2019
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